Edouard III, roi d'Angleterre de 1327 à 1377

Prétendant au trône de France et initiateur de la guerre de Cent Ans

 

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Jean II "le Bon"  

Charles V  

Charles VI  

Edouard III d'Angleterre  

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Henri II de Castille  

Bertrand du Guesclin


Edouard III d'Angleterre (1312-1377), 
roi d'Angleterre de 1327 à 1377

Neveu des derniers Capétiens directs

Edouard III d'Angleterre (1312-1377) était le fils d'Isabelle de France et d'Edouard II d'Angleterre, et donc petit-fils de Philippe IV le Bel et neveu de Louis X le Hutin, Philippe V le Long et Charles IV le Bel, mort en 1328. A ce titre, il estimait être l'héritier des derniers rois capétiens et pouvoir ceindre la couronne de France à la place de Philippe VI de Valois, qui n'en était qu'un cousin éloigné, et de Charles II de Navarre dit "le Mauvais", pourtant parent plus proche et petit-fils de Louis X.

L'initiateur de la guerre de Cent Ans

Le torchon brûlera entre les rois de France et d'Angleterre lorsqu'Edouard III refusera de prêter hommage à Philippe VI pour le duché de Guyenne, étant lui-même roi et estimant qu'il n'a pas à prêter hommage au fils d'un simple comte.

Edouard III combattra en France à de nombreuses reprises ainsi que plusieurs de ses nombreux fils, Edouard de Woodstock (1330-1376), prince de Galles aussi nommé le Prince Noir, Jean de Gand (1340-1399), duc de Lancaster, et Edmond de Langley (1341-1402), duc d'York. Sa victoire à Crécy en 1346 inaugurera une longue série de batailles de la guerre de Cent Ans parmi lesquelles celles de Poitiers, où son armée fera prisonnier le roi de France Jean II le Bon.

L'allié de Charles II de Navarre

Naturellement allié de Charles II de Navarre, dit "le Mauvais", qui revendiquait de même des droits à la couronne de France, les deux hommes seront tantôt alliés, tantôt en défiance, Charles II agitant régulièrement l'épouvantail anglais pour parvenir à ses fins, mais généralement sans contrepartie pour Edouard III. C'est ainsi que Charles II forcera Jean II à lui céder le Cotentin et de nombreuses terres en Normandie au traité de Mantes en février 1354. Mais à l'été 1358, l'appui anglais manquera à Charles II pour se rendre maître de Paris et de la France, alors qu'il n'en était qu'à deux doigts. 

A au moins deux reprises, en 1355 et 1370, Charles II et Edouard III négocièrent des traités d'alliance visant la conquête et la partition du royaume de France.

Dans les années 1370, les armées d'Edouard III reculeront face aux troupes de Charles V parties reconquérir l'Aquitaine petit à petit.

Fort malade à partir de 1376, son effacement puis son décès le 21 juin 1377 laisseront la voie libre à Charles V en France.

Edouard III restera très populaire dans son pays et respecté en France, y compris par les chroniqueurs. Peu avares de critiques envers Charles II de Navarre, ceux-ci semblèrent oublier qu'Edouard III avait provoqué bien plus de dégâts en France que le roi de Navarre. En 1596 une pièce de Théâtre, The victorious reigne of king Edward the third, ou Edouard III, attribuée à Shakespeare, lui sera consacrée.




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